L’accidentalité routière montre une légère tendance à la baisse dans le monde, même si plus d’1 million de tués sont encore enregistrés chaque année, faisant de l’insécurité routière la première pandémie mondiale non transmissible.


En France, on enregistre depuis une vingtaine d’année une réduction significative de la mortalité routière, qui peut être attribuée à plusieurs facteurs comme, entre autres, la gestion centralisée et organisée de la politique publique de sécurité routière, l’amélioration des aménagements urbains, la meilleure compréhension des comportements des usagers et une meilleure sensibilisation aux comportements vertueux, des véhicules plus sûrs et qui pardonnent plus. La tendance est beaucoup moins nette chez certains usagers, comme les motards dont on peine à réduire les accidents ou encore les cyclistes et plus récemment les "trottinettistes".

Lors de cette conférence, est présenté un panorama de la recherche en sécurité routière en France et en Europe (acteurs, financement, orientations). Quelques exemples récents d’expérimentations sont abordés, comme le passage aux 80km/h, une opération de sensibilisation au port du casque à moto au Sénégal, une étude sur les risques chez la femme enceinte en voiture, l’évaluation de la qualité des casques vélos, ou encore une analyse des conditions de chute en trottinette.
Cette conférence permet de comprendre certains leviers dont nous disposons pour réduire la mortalité routière.

Avec Michel Behr, Directeur de Recherche, Laboratoire de Biomécanique Appliquée, Université Gustave Eiffel / Aix-Marseille Université

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